MAJ ; depuis mai 2019 je suis en rémission et je n’ai plus aucun symptôme depuis des mois !
La maladie de Lyme reste au jour d’aujourd’hui une maladie pour laquelle il est difficile de poser un diagnostic sûr dès le premier examen, ou dès les premiers signes.
Vous n’êtes probablement pas sans avoir entendu parler de la polémique autour du test Elisa.
Pour ma part, et également grand nombre de spécialistes Lyme mondiaux, le diagnostic de la maladie de Lyme doit être posé avant tout à partir d’un examen clinique, c’est à dire l’observation des symptômes.
Il est primordial de trouver un médecin compétent qui vous comprendra, vous écoutera et essaiera de trouver la solution à vos douleurs et vos maux.
Sachez que le chemin est souvent long avant de pouvoir poser un diagnostic, et il ne faut pas oublier que tout n’est pas Lyme, et ne pas passer à côté d’autre-chose, mais que Lyme peut être responsable aussi d’autres maladies.
Mais pour autant n’acceptez jamais que l’on vous dise que c’est dans votre tête, vous êtes malades et avez droit à une prise en charge et un traitement, même si à ce jour cela reste compliqué en France…
Le ou les signes ne peuvent apparaître que des années après la morsure, au moment d’une faiblesse de votre système immunitaire, après une opération, une grande fatigue, une faiblesse quelconque.
Vous pouvez aussi ressentir un seul symptôme et avoir quand même la maladie sans avoir cumulé 30 ou 40 symptômes.
Certaines personnes commencent à dire que la maladie de Lyme serait même à l’origine de bien d’autres maladies… Sujet à approfondir.
Il existe aussi le Questionnaire du Dr Horowitz que je ne peux que trop vous conseiller de faire en cas de doute.
« Je dois mettre l’accent sur le fait que tous les diagnostics des infections à tiques demeurent cliniques. Des indices cliniques seront présentés plus tard dans ce rapport, mais la question des tests est brièvement récapitulée ci-dessous. Dans la Borréliose de Lyme, le Western Blot est le test sérologique privilégié. Les tests de dépistage d’antigène (capture d’antigène et PCR*), bien que peu sensibles, sont très précis et sont particulièrement utiles pour évaluer un patient séronégatif ou présentant une maladie active ou encore pour déceler les rechutes post-thérapeutiques. Souvent, les tests de dépistage d’antigène sont les seuls marqueurs positifs de l’infection à la Borréliose de Lyme, il a ainsi été rapporté que la séronégativité se produit dans 30 à 50% des cas. Néanmoins, la Borréliose de Lyme peut être présente même si tous ces tests sont non-réactifs ! Le diagnostic clinique est donc exigé. »
Directives du Dr Burrascano, page 4
« La Borreliose de Lyme (BL) est diagnostiquée cliniquement, puisque aucun test actuellement disponible, quel que soit le type ou l’origine, n’est suffisamment fiable pour confirmer ou éliminer l’infection par ces microbes pathogènes, ni même si ces infections sont responsables des symptômes du patient.
Le test ELISA n’est pas assez sensible pour donner un résultat fiable, et il y a beaucoup de patients atteints de Lyme dont le test ELISA est négatif alors que le Western blot donne le résultat inverse. Je dois donc vous déconseiller d’employer le test ELISA. Il est préférable de demander une recherche d’IgM et d’IgG par Western blot mais il faut que vous soyez conscient que dans les formes de la maladie ancienne, les IgM peuvent réapparaître et par conséquent on ne peut pas associer un IgM réactif à une forme récente ou tardive de la maladie, cela indique seulement une infection active. Dans les cas tardifs et séronégatifs de la maladie, 36% des patients deviendront transitoirement séropositifs après une thérapie réussie ».
Directive du Dr Burrascano, page 6
« Le test ELISA n’est pas fiable. Il existe 300 souches de la borrelia dans le monde et on fait le test sur une seule souche.
On passe à côté de la maladie tout le temps. »
Dr Horowitz